Bulle
Métro parisien, en semaine, 9 heures du matin, ligne 11. L’heure de pointe est passée, on respire.
Je suis assise sur un siège d’un côté du wagon. À côté de moi, une jeune femme s’adresse à voix basse à une autre, assise sur la rangée qui nous fait face. Elles sont toutes les deux blanches et brunes de cheveux, habillées du même jean et d’une veste en toile. Le rythme régulier de leurs propos tranche avec les conversations habituelles des voyageurs.