Effacement
Lorsque ma grand-mère Generosa mourut à 64 ans, en 1947, sa fille aînée Marie-Thérèse, restée auprès d’elle, écrivit à ma mère. Elle raconte dans cette lettre émouvante la fin de ma grand-mère et conclut par ces mots :
« On ne sait pas ce qu’est la souffrance quand on ne connaît pas la perte d’un membre de sa famille et surtout d’une maman comme la nôtre. Quel dévouement infini et quel effacement ! Que de regrets pour nous ! Bises très affectueuses de nous tous ».
Cette expression : « Quel dévouement infini et quel effacement ! » m’a marquée lorsque j’ai lu cette lettre vers l’âge de dix ans. Ainsi, le dévouement infini et l’effacement étaient des qualités féminines dignes d’admiration pour ma tante et une bonne partie de la société qui l‘entourait ?