Bleu novembre
La mort a préparé sa petite boutique
On ne peut pas la rater
Drôlement bien éclairée
Elle a mis sa robe de fête
Ses napperons en dentelle de papier
Dessiné les oiseaux de Matisse
Découpé des crânes bleus et blancs
Sur une nappe d’azulejos
Ajouté des roses bleues enguirlandées
Je lui piquerais bien ses jolis crânes colorés
Pour les mettre sur ma cheminée
Et penser à ceux que j’ai aimés
En buvant un verre à leur santé
La santé des morts c’est un problème réglé
Ils n’ont plus à s’occuper de rien
Tension méchantes cellules ou courbatures
Juste laisser nos cœurs battre pour eux
Et rire de toutes leurs dents
En nous attendant !
Très chouettes photos et bon humour ! Bravo Maryse !
Merci Marie-Claude, à bientôt !
Le décès de ceux qu’on a aimés est une épreuve difficile à surmonter, parfois, souvent.
Dans d’autres civilisations la mort fait partie de la vie et donne lieu à des fêtes.
C’est le cas dans certains pays d’Amérique latine. J’ai d’ailleurs pris ces photos à la Maison de l’Amérique latine à Paris. J’ai vu aussi des cimetières magnifiques aux Antilles, très fréquentés le jour des morts.
Beau à pleurer et sourire pour la fête de nos très chers disparus…
Oui, les deux à la fois ! Tant que l’on pense à eux, ils ne sont pas tout à fait morts, m’a dit une cousine. Si vrai !