En cette période d’incertitudes, me revient en mémoire la chanson d’Anne Sylvestre, dont j’ai modifié quelques paroles :
J’aime les gens qui doutent, les gens qui trop écoutent leur cœur se balancer
J’aime les gens qui disent et qui se contredisent et sans se dénoncer
J’aime les gens qui tremblent, que parfois ils ne semblent capables de juger
J’aime les gens qui passent moitié dans leurs godasses et moitié à côté
J’aime leur petite chanson
Même s’ils restent dans leur cocon
Prise de vues
« Grand-mère, grand-mère vous êtes morte cette nuit, grand-mère, grand-mère, vous êtes morte d’ennui. Dans votre intérieur modèle, entre vos nappes brodées, vos napperons de dentelle, vous avez capitulé. »
Comme dans cette chanson d’Anne Sylvestre, la plupart de nos grands-mères, ou plutôt des femmes qui nous ont précédés, furent sans doute des mamies confiture, à une époque où l’injonction première faite aux femmes était de se marier et d’avoir des enfants, renonçant la plupart du temps à une carrière professionnelle.