Il y a quelques semaines, je postai un texte et des photos intitulés « Respiration » avec ces paroles d’une chanson entendue à Barcelone au mois de mai dernier. Resistiré para seguir viviendo Soportaré los golpes y jamás me rendiré Y aunque los sueños se me rompan en pedazos Resistiré, resistiré… Je résisterai pour continuer à vivre, […]
Il fait très chaud en ce moment. Ce n’est pas une raison pour oublier qu’il peut faire aussi très froid. Et quand il fait froid, il ne faut pas oublier son écharpe, son bonnet et ses gants, sinon on a froid au cou, à la tête et aux mains. Et je ne parle pas du […]
Bagnolet, Seine Saint Denis, rue Sadi Carnot et rue François Mitterrand : une exposition de photos et de textes, Les mondes de l’école, est accrochée aux grilles du parc de Château de l’Étang jusqu’au 31 août 2017. Olivier Culmann et Mat Jacob sont partis dans les années 90 en Chine, au Cameroun, au Mexique, en […]
Un samedi soir de printemps à Barcelone, elles chantent sur scène, la rousse lance ses kilos avec bravoure sous les projecteurs et personne ne songe à en rire. Le quartier est là, des plus vieux aux bébés, les chicas reprennent les chansons en secouant leurs longs cheveux, les latinos sont venus en famille, […]
Un jour de janvier, je ne sais plus de quelle année. Vous voulez vous asseoir madame ? Ce soir dans le métro, une jeune fille m’a proposé sa place quand je suis entrée dans le wagon. Ça se voit tant que ça ? Déjà que je me sentais vieille et fatiguée et en plus j’ai […]
Sale coup
« Béatrice, encore dissipée ! Va au coin ! Martine et Sylvie, vous copierez cinquante fois pour demain : « Je ne bavarde pas avec mes camarades pendant la leçon ! ». Béatrice baisse le nez, vexée de rester au piquet quand la classe sort en récréation. Martine et Sylvie voient s’envoler leur paisible goûter à la maison, elles devront en outre supporter les réflexions aigres-douces de leurs parents : « Tu ne peux pas te tenir tranquille à la fin ! Tu es privée de dessert pour la peine ! ».
Nous autres, les élèves sages ce jour-là, nous gloussons d’être passées entre les gouttes et ne prêtons guère attention aux trois ou quatre punies de la journée. Nous sommes à la fin des années 50, dans l’école primaire d’un lycée de filles public de la banlieue ouest de Paris. J’ai neuf ans.