Maman, tu as mis ta cape à l’envers !
Photo Centro Mujer Cabanillas, Espagne
Aujourd’hui 8 mars, c’est la journée internationale des droits des femmes. La première eut lieu le 28 février 1909 aux États-Unis, parrainée par le parti socialiste d’Amérique. Une autre journée eut lieu le 19 mars 1911, internationale celle-là, à l’appel de Clara Zetkin, une féministe allemande qui soutint activement le droit au travail des femmes, contesté au sein même du mouvement ouvrier. Deux types de revendications à l’époque : l’amélioration des conditions de travail et l’obtention du droit de vote. Les Nations Unies ont officialisé cette journée à travers le monde en 1975, parmi 87 journées internationales (!). Il s’agit ce jour-là de parler des conditions de vie des femmes : travail, famille, santé, droits, etc. Et aussi de faire remarquer que l’inégalité fondamentale reste celle du partage des tâches domestiques au sein du foyer, qui en entraîne bien d‘autres : les femmes travaillent plus à temps partiel (ça tombe bien, il y a de l’offre pour ça), sont moins présentes en politique ou dans l’engagement associatif, prévoient leur vie professionnelle et donc leurs études en fonction de leur rôle au sein de la famille, jonglent souvent avec deux ou trois journées en une…
Allez, c’est pas tout ça, remettons nos tabliers (pardon, nos capes à l’envers), le ménage n’attend pas !