Quelques mois plus tard, une autre photo de classe… Mai 68 est passé par là, les blouses ont volé par-dessus les murs du lycée, nous n’en devînmes ni plus pauvres ni plus riches pour autant, mais nous eûmes des opinions : de droite, de gauche, d’extrême-gauche, du centre (celles-là étaient plutôt mal à l’aise), avec des […]
Il y a comme un petit retour vers le passé à l’école aujourd’hui, voilà que l’on reparle des uniformes… Cela m’a fait penser à un texte publié au début des années 2000 dans la revue VEI Diversité, où je parle de ces blouses que nous devions porter jusqu’à la fin des années 1960. J’étais lycéenne dans […]
Il faut être folle, n’est-ce pas, pour aller sur une place, en pleine dictature militaire, coiffée d’un fichu blanc sur lequel est inscrit le nom de son enfant ? Pour aller réclamer, face contre face des militaires, des nouvelles des disparus ? Il faut être nombreuses à être folles pour résister aux gardes à cheval qui rentrent […]
Quand la voix des politiques s’enroue, restent les poètes. País petit El meu país és tan petit que quan el sol se’n va a dormir mai no està prou segur d’haver-lo vist. Diuen les velles sàvies que és per això que torna. Potser sí que exageren, tant se val! és així com m’agrada a mi […]
Un petit matin dans le train vers Arras. Le ciel bleuté est irisé de filaments roses, le soleil monte sur l’horizon, c’est un spectacle magique. Mais qui est cette femme âgée dont je croise le regard dans le reflet de la vitre du TGV ? Zut, c’est moi.
Original
Je fais benoîtement mes courses dans mon magasin d’alimentation préféré. À la caisse, le vendeur me demande mes nom et prénom pour alimenter en points mon programme fidélité. À l’énoncé de mon prénom, il s’exclame : Maryse, avec un y, c’est très original ! Il a l’air de trouver ça joli aussi.
Mais vous savez, dans les années 1960, des Maryse on en trouvait à tous les coins de rue, lui dis-je. Et des Béatrice, des Christine, des Martine, des Jacqueline, des Brigitte, des Claire, des Francine, des Marie-Claude… Et, ajouterais-je si le jeune vendeur m’écoutait encore, des Pierre, des Jean, des Alain, des Paul, des Jacques, des Étienne, des François, des Philippe…